Une administration verte dit non à la fracturation et oui à une économie propre

18 SEPTEMBRE 2014

(PENOBSQUIS, NB) – Le chef du Parti vert David Coon a rencontré des propriétaires fonciers locaux pour réaffirmer les intentions de son parti d'interdire l'exploitation de gaz de schiste ainsi que d'annuler tous les permis d'exploration et de production.

Debout avec la candidate du Parti vert dans Sussex-Fundy-St. Martins Stephanie Coburn, Coon a déploré que le Nouveau-Brunswick passe à côté d'occasions de créer de véritables emplois à long terme qui entrainent des familles et des collectivités avec les économies vitales et un environnement salubre.

« Pourquoi voudrions-nous des emplois polluants et dangereux à court terme dans les champs de gaz de schiste quand plus d'emplois peuvent être créés dans l'édification de notre économie locale forestière et agricole, des énergies propres et dans l'efficacité thermique des bâtiments, » demande Coon. « En voilà des emplois à long terme, propre et sécuritaire pour nos familles et nos collectivités. »

Il a fait l'éloge des travaux des Peuples aborigènes, des Acadiens et des Anglophones de la province qui continuent d'offrir leur temps et leur énergie pour sensibiliser leur entourage afin de garantir que les Néobrunswickoises et les Néobrunswickois soient bien conscients des dangers de la fracturation hydraulique. Coon a ajouté qu'il existe des alternatives non seulement plus sécuritaires, mais tout aussi profitables.

Il a fait remarquer que les Néobrunswickois peuvent tirer profit d'emplois techniques, manufacturiers et de service en alimentant une portion seulement des besoins énergétiques de la province avec le vent, l'eau et le soleil. Il a fait référence à une expérience au Massachusetts dans laquelle 15 000 emplois ont été créés durant les deux dernières années dans ce secteur.

Coon a dit que le Parti vert partage les craintes d'un grand nombre de groupes préoccupés dont le Collège des médecins de famille du Nouveau-Brunswick, les médecins de l'Hôpital de Moncton et de l'Hôpital Georges Dumont, du Syndicat des infirmières et des infirmiers du Nouveau-Brunswick, du Syndicat UNIFOR, du SCFP, de la National Farmers Union, de l'Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick, de la Commission des services régionaux du comté de Kent, en somme, un total de 80 organismes de direction ou municipaux du Nouveau-Brunswick qui demandent un moratoire.