Le chef du Parti vert émet un avis supplémentaire demandant la fin de l'utilisation du glyphosate sur les terres de la Couronne

FREDERICTON - En réponse au rapport du Comité permanent des changements climatiques et de I'intendance de l'environnement sur l'utilisation du glyphosate au Nouveau-Brunswick ce matin, le chef du Parti vert et député de Fredericton-Sud, David Coon, a émis un avis supplémentaire. M. Coon affirme que le Comité permanent a entendu plus que suffisamment de preuves de la part des témoins pour que le ministère des Ressources naturelles et de l'Énergie mette fin à son utilisation du glyphosate sur les terres de la Couronne.

« À la lumière de la violation des droits des Autochtones par les épandages de glyphosate sur les terres de la Couronne affirmée par les témoins des Premières Nations, du poids des preuves présentées concernant ses effets négatifs sur la diversité biologique de nos forêts et des preuves des risques pour la santé qu'il pose à la faune, j'ai rédigé un avis supplémentaire demandant l'interdiction de son utilisation sur les terres de la Couronne », a déclaré M. Coon.  « J'ai demandé que le Comité joigne mon opinion supplémentaire au rapport, mais ma motion a été rejetée. »

Des poursuites sont actuellement devant les tribunaux pour faire valoir le titre autochtone sur des terres englobant la plupart des terres de la Couronne au Nouveau-Brunswick, que les Wolastoqiyik et les Mi'kmaq n'ont ni cédées, ni abandonnées à la Couronne. D'autres traités et droits autochtones sont inscrits dans la constitution du Canada.

« Les représentants des Premières Nations ont dit au comité que l’épandage de glyphosate constitue une contrainte directe sur l'exercice des droits autochtones et des droits issus de traités », a déclaré Coon. « Pourtant, ce point a été complètement ignoré dans les recommandations du comité, c'est pourquoi je l'ai inclus dans mon avis complémentaire. »