Le chef du Parti vert réclame du gouvernement un engagement en matière de soins de santé mentale

La Semaine canadienne de la santé mentale prendra fin samedi le 10 octobre avec la Journée mondiale de la santé mentale. David Coon, le chef du Parti vert et député de Fredericton-Sud exhorte le gouvernement Higgs à rapidement mettre en œuvre sa promesse électorale de créer des cliniques de santé mentale sans rendez-vous partout dans la province et d’agir pour améliorer le système de soins en santé mentale.

« Que moins de cinq pourcents de notre budget en santé soit consacré au traitement des maladies mentales est scandaleux » d’après David Coon. « En plus de créer des cliniques de santé mentale, on doit fournir le financement nécessaire pour transformer les équipes d’intervention d’urgence en santé mentale en premiers répondants, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et pour que les frais de psychothérapie soient payés par l’assurance-maladie. »

Les régies régionales de la santé administrent des équipes mobiles d’invention d’urgence en santé mentale mais leur faible financement limite les heures d’opération et le territoire desservi ce qui fait que les policiers doivent répondre aux appels de santé mentale malgré qu’ils ne possèdent pas la formation nécessaire à ces interventions.  M. Coon explique que les équipes mobiles d’intervention d’urgence en santé mentale doivent être financées afin de former une nouvelle catégorie de premiers répondants, des professionnels de la santé mentale qui répondront 24 heures sur 24 aux appels de santé mentale ou de vérification du bien-être plutôt que les policiers.

Comme l’assurance-maladie ne défraie pas les soins de santé mentale, plusieurs personnes ne reçoivent pas de soins.

« Si vous avez besoin de chimiothérapie pour un cancer ou de physiothérapie pour traiter une blessure, l’assurance-maladie couvre les frais. Mais si vous avez besoin de psychothérapie pour traiter votre maladie mentale, vous devez payer la facture et ça c’est inacceptable » conclut David Coon.

M. Coon considère que la création de cliniques sans rendez-vous qui réduirait considérablement le temps d’attente, le service de premiers répondants et le financement public de la psychothérapie contribueraient grandement à l’amélioration des soins de santé mentale au Nouveau-Brunswick.