Le Parti vert publie sa stratégie pour la réforme des soins de santé basés dans les collectivités

22 NOVEMBRE 2012

Aujourd'hui, lors d'une conférence de presse à Fredericton, le chef du Parti vert David Coon et le partisan de la santé, Jim Wolstenholme ont rendu publiques leurs recommandations pour réformer les soins de santé au Nouveau-Brunswick.

Le Parti vert veut que d'ici cinq ans la plupart des NéoBrunswickois soient servis par des équipes de soins offerts en collaboration dans les collectivités et travaillant avec les médecins de famille. Les Verts demandent au nouveau ministre de la Santé, Hugh John Flemming, de faire de cet objectif sa priorité et de la traiter avec l'urgence qu'elle mérite.

« Pour rendre notre système hospitalier viable, nous devons réduire son fardeau et cela signifie rediriger des ressources à l'échelle des collectivités pour que des équipes de santé puissent travailler en collaboration avec les médecins de famille afin de garder les NéoBrunswickois en santé, tout en gérant mieux les problèmes des maladies chroniques et mentales de leurs patients, » explique Jim Wolstenholme, partisan de la santé du Parti vert.

L'administration Alward a indiqué son intérêt à placer un accent plus important sur les soins de santé primaires, mais sans jamais encore annoncer des mesures concrètes.

« Si nous voulons un système de soins de santé que nous pouvons nous permettre, alors nous avons besoin d'une population en meilleure santé et d'offrir des soins de santé en collaboration à l'échelle locale; ainsi nous aiderons les gens à éviter les hôpitaux et nous laisserons ces endroits pour les soins de santé les plus sérieux pour lesquels ils ont été conçus, » ajoute David Coon, chef du Parti vert.

Les soins de santé en collaboration à l'échelle locale permettraient aux médecins de famille de diriger les autres professionnels de la santé, y incluent les infirmières accréditées, les infirmières praticiennes, les conseillères en santé mentale, les éducatrices certifiées dans le domaine de l'asthme et les diététiciennes. Ils pourraient tous être réunis sous un même toit dans des centres de santé communautaire, ou avec l'introduction des dossiers médicaux électroniques, il ne serait pas nécessaire qu'ils occupent le même endroit.

« Nous proposons une approche du bas vers le haut, dans laquelle les collectivités proposent comment fournir des soins de santé en collaboration à l'échelle locale en réponse à des propositions du ministre de la Santé, » explique Wolstenholme. « Et comme l'établissement d'équipes de soins en collaboration et de centres de santé communautaires sont des investissements pour notre avenir, leur mise en place devrait être financée par notre budget d'immobilisation, » suggère Coon.