Comment le Nouveau-Brunswick peut-il venir à bout de ses dettes?

9 DÉCEMBRE 2013

Le Parti vert indique que l’explosion de la dette du Nouveau-Brunswick, soulignée dans le Rapport de la vérificatrice générale, est une confrontation avec la réalité pour les Néo-Brunswickois et ses dirigeants politiques.

« Les chiffres dans le rapport annuel de Madame MacPherson correspondent à notre réalité actuelle, soit une période de faible croissance économique, ce que nos gouvernements ont refusé de reconnaître depuis les dix dernières années », affirme le chef du Parti vert, David Coon.

« Notre système est fondé sur un taux de croissance économique élevé, ce qui n’est plus le cas; nous devons maintenant nous adapter à la nouvelle réalité de faible croissance économique," ajoute-t-il.

« Les conservateurs et les libéraux continuent de nous servir la même rhétorique, à savoir qu’ils peuvent arranger les choses en stimulant la croissance économique. Ces jours-là font maintenant partie du passé » dit David Coon. « Notre priorité est de trouver un moyen pour nous adapter à la faible croissance économique tout en continuant de garantir des soins de santé, des services d’éducation, des services de transport et des services sociaux de qualité aux Néo-Brunswickois. C’est ici que la nouvelle économie verte prend tout son sens », affirm M. Coon.

La semaine passé, la vérificatrice générale a décrit la croissance de la dette provinciale comme étant « très perturbante ». La dette de la province a augmenté de 63 pour cent depuis 2007, prenant ainsi le second rang de la dette publique nette la plus élevée au Canada. La dette nette du Nouveau-Brunswick excède maintenant les 11 milliards de dollars, soit un milliard de plus que l’an passé.

Le Parti vert croit que l’avenir du Nouveau-Brunswick repose sur l’engagement démocratique des Néo-Brunswickois à construire la masse critique de nouvelles idées et approches, lesquelles sont nécessaires pour s’adapter avec succès à la réalité de la faible croissance économique.

Au lieu de cela, notre gouvernement actuel va à l’encontre du bon sens en prétendant que le Nouveau-Brunswick peut devenir “la prochaine Alberta” en exploitant de manière irresponsable le reste de nos ressources naturelles. Cela est certes un beau scénario, mais il ne cadre pas avec la réalité », conclut-il.